Un peu d'histoire
Création de la commune nouvelle
La commune d’Erdre-en-Anjou située dans le département de Maine-et-Loire (49) est née le 28 décembre 2015 de la fusion de quatre communes historiques aussi appelées « communes déléguées », elle regroupe les communes de Brain-sur-Longuenée, Gené, La Pouëze et Vern d’Anjou.
Les conseillers municipaux ont choisi le nom de la commune nouvelle en référence à une affirmation qui proviendrait de François 1er selon laquelle l’Erdre serait « la plus belle rivière de France », sa source se trouvant à La Pouëze.
Depuis le 1er janvier 2017, la commune nouvelle d’Erdre-en-Anjou est mutualisée à la Communauté de Communes de la Vallée du Haut-Anjou dont le siège est situé au Lion d’Angers.
Brain-sur-Longuenée
La commune déléguée de Brain-sur-Longuenée est située à 7 km du Lion-d’Angers. Son territoire se trouve sur les unités paysagères du plateau du Segréen et des plateaux du Haut-Anjou. La commune déléguée de Brain-sur-Longuenée est également située en bordure de la forêt de Longuenée sur d’anciennes landes et des marécages d’où l’origine de son nom. La forêt fournissait le pacage, le gibier, le charbon de bois et des fruits. C’était aussi un lieu de commerce et de trafic.
Le terme « Brain » se rapproche de mots gaulois et latins tels que brennus (nom des chefs gaulois), bren et brenno désignant les landes au XIIème siècle et de mots régionaux signifiant bois et marais ou toute sorte de résidu (comme la mouture de blé). Ainsi Brain-sur-Longuenée pourrait signifier les landes de la forêt de Longuenée.
Gené
La Pouëze
La Pouëze est située à 26 km au nord-ouest d’Angers et à 16 km au sud-est de Segré, dans le Haut-Anjou.
Elle est géographiquement placée dans le Massif armoricain avec des altitudes qui varient entre 50 et 90 mètres.
C’est sur La Pouëze que se trouvent les sources de l’Erdre, qui se jette dans la Loire à Nantes et du Brionneau, petit ruisseau qui s’écoule vers l’étang Saint Nicolas à Angers.
Terre bocagère vouée à la polyculture et notamment à l’élevage laitier, elle est bordée au nord-est par la forêt domaniale de Longuenée dont une petite partie est pouëzéenne.
C’est une commune de tradition industrielle. Les mines d’ardoises, exploitées pendant des siècles, ont marqué le paysage pouëzéen (carrières constituées de collines de blocs d’ardoises, d’étangs artificiels et le Chevalement au nord-est du bourg).
Vern d’Anjou
La commune déléguée de Vern d’Anjou est située au carrefour des routes allant de Segré à Cholet et du Lion d’Angers à Candé. Il se trouve également au confluent de deux ruisseaux, l’Hommée et la Lucière, qui favorisaient par leurs méandres une végétation à base d’aulne.
Les premiers documents évoquant Vern date de l’an 1000. En 1120, Baudouin II de Vern s’est établi avec sa famille seigneuriale à la « Cour » sur une très importante motte féodale.
Dans le même temps, se sont développés au centre bourg, auprès de l’ancienne Eglise Saint-Gervais, un prieuré et de nombreux petits fiefs répartis dans la campagne. L’activité y était essentiellement agricole jusqu’à la Révolution.
En 1793 et 1794, puis en 1815, Vern est troublé par des combats entre les chouans venus des communes voisines et les bleus liés à la présence d’une garnison républicaine dans le bourg.
L’activité économique a pris son essor en 1825 ; l’agriculture avec la création de fermes modèles notamment à la Lucière où le propriétaire, M. de Falloux, a croisé avec succès la race locale bovine avec des taureaux anglais et a ainsi contribué à créer la race Maine Anjou ; l’industrie avec 10 fours à chaux exploités à partir de 1841, deux briqueteries, les carrières d’ardoises, de sables et de pierres ; enfin le commerce grâce à ces industries.
Certaines de ces activités vont ensuite cesser, l’activité agricole perdurera ainsi que les commerces qui feront vivre le bourg.
Vern est devenu Vern d’Anjou en 1921 pour le distinguer de ses homonymes.